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Jacques Van Rillaer, né le à Louvain, est un psychologue et ancien psychothérapeute belge, spécialiste des thérapies cognitivo-comportementales. Il est professeur émérite à l’université catholique de Louvain et à l’université Saint-Louis - Bruxelles et mène des recherches historiques et critiques sur la psychanalyse, la vie et l'œuvre de Sigmund Freud.
En 1962, il veut devenir prêtre et rejoindre l'ordre dominicain.
Jacques Van Rillaer a fait ses études de psychologie à l’université catholique de Louvain (1962-1967). Il s’est spécialisé en psychologie clinique. En 1968, durant six mois, il a été assistant au département de psychologie clinique de l’université Radboud de Nimègue (Pays-Bas), où il a découvert les thérapies comportementales, plus particulièrement le traitement des phobies. La même année, il a été nommé assistant chargé de cours aux facultés universitaires Saint-Louis (devenus l'université Saint-Louis - Bruxelles). En 1972, il soutient sa thèse de doctorat : L’agressivité dans la pensée freudienne, qui a donné lieu à un livre publié en 1975. En 1974, il a été nommé chargé de cours à temps plein à la faculté de médecine de l’université catholique de Louvain et chargé de cours extraordinaire à l’université Saint-Louis - Bruxelles.
En 1980, il est nommé professeur dans les deux universités. Il est ensuite professeur émérite.
Jacques Van Rillaer a travaillé un an comme psychologue praticien au Centre consultatif pour les études et cinq ans au Centre de psychologie clinique du professeur Jacques Schotte. Il a été membre de l’École belge de psychanalyse de 1965 à 1979. Il a effectué son analyse didactique de 1965 à 1969. Il a pratiqué la psychothérapie d’orientation freudienne de 1969 jusqu'au moment de sa démission de l’École belge de psychanalyse en .
De 1979 à 1983, sa pratique de la psychothérapie fut largement inspirée des conceptions développées par Carl Rogers.
De 1983 à 1986, il s’est formé aux thérapies cognitivo-comportementales (TCC) à l’Association flamande de thérapie comportementale. Parallèlement, il a entamé une pratique de comportementaliste, en se spécialisant dans le traitement des troubles anxieux.
Jacques Van Rillaer est superviseur à l’Association pour l’étude, la modification et la thérapie du comportement (AEMTC).
Sa première publication critique à l’égard de la psychanalyse est l'ouvrage Les illusions de la psychanalyse (1980) qui, en 420 pages, passe en revue la technique interprétative de Freud, ses théories et sa pratique thérapeutique.
Il a eu plusieurs heurts avec la psychanalyste Élisabeth Roudinesco. En 2005, il lui répond à propos du Livre noir de la psychanalyse,. Il lui reproche à l'occasion d'une autre polémique, portant notamment sur l'ouvrage Mensonges freudiens de Jacques Bénesteau, « mauvaise foi » et mensonge. De plus, l'analyse faite par Van Rillaer de l'ouvrage Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre écrit par Roudinesco relève l'existence d'erreurs factuelles et de dissimulations de faits essentiels (par exemple les mensonges de Freud concernant de prétendues guérisons) et une méconnaissance de la psychologie scientifique. En 2010 enfin, il soutient Michel Onfray en publiant une critique argumentée du livre d'Élisabeth Roudinesco Mais pourquoi tant de haine ?, œuvre critiquant l'essai d'Onfray Le Crépuscule d'une idole, indiquant les nombreuses erreurs factuelles et déformations de propos faites par la psychanalyste.
En , il signe la tribune intitulée « Pourquoi les psychanalystes doivent être exclus des tribunaux ».
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Source : Article Jacques Van Rillaer de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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