Horaires

Horaires d'ouverture

Lundi : 14h - 17h
Mercredi : 10h - 12h30 / 14h - 18h
Jeudi : 9h - 12h
Vendredi : 16h - 19h
Samedi : 10h - 12h30 / 14h - 16h *

* Médiathèque fermée samedi
après-midi en juin, juillet et août


tel : 02 40 32 63 03
Partager "Horaires" sur facebookPartager "Horaires" sur twitterLien permanent

Partenaires

Le site de la ville

Partager "Logo Mairie" sur facebookPartager "Logo Mairie" sur twitterLien permanent

Partenaires :

Partager "Nos partenaires" sur facebookPartager "Nos partenaires" sur twitterLien permanent
AccueilMarguerite Yourcenar

Marguerite Yourcenar

 
Marguerite Yourcenar. Source: Wikipedia

Marguerite Yourcenar, pseudonyme de Marguerite Cleenewerck de Crayencour, née le à Bruxelles (Belgique) et morte le à Bar Harbor dans l'État du Maine (États-Unis), est une femme de lettres et académicienne française (naturalisée américaine en 1947). Romancière, nouvelliste et autobiographe, elle est aussi poétesse, traductrice, essayiste et critique littéraire.

Elle est la première femme élue membre de l'Académie française en 1980.

Biographie

Jeunesse

Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine Cleenewerck de Crayencour — ce dernier nom, celui d'une terre acquise par la famille, est adjoint au patronyme au XVIIIe siècle — est née dans une maison de l'avenue Louise, à Bruxelles, d'un père originaire de la Flandre française et issu d'une famille de l'ancienne bourgeoisie, Michel Cleenewerck de Crayencour, et d'une mère issue de la noblesse belge, Fernande de Cartier de Marchienne, qui meurt dix jours après la naissance de l'enfant. Elle est la nièce d'Émile de Cartier de Marchienne, ambassadeur belge en poste à Londres pendant la Seconde Guerre mondiale.

Marguerite est élevée chez sa grand-mère paternelle Noémie Dufresne (dont elle fait, dans Archives du Nord, un portrait acide) par son père, anticonformiste cultivé et grand voyageur. Elle passe ses hivers dans l'hôtel particulier de sa grand-mère rue Marais à Lille et ses étés, jusqu'à la Première Guerre mondiale, dans le château familial situé au sommet du mont Noir dans la commune de Saint-Jans-Cappel (Nord), construit en 1824 par son arrière-grand-père Amable Dufresne (1801-1875) et qui restera la propriété de la famille Dufresne jusqu'à la mort de Noémie en 1909. Michel Cleenewerck de Crayencour, le père de Marguerite Yourcenar, le vend en 1913, peu de temps après en avoir hérité. Le château sera détruit lors des combats de la Première Guerre mondiale.

Elle valide la première partie de son baccalauréat à Nice, sans avoir fréquenté l'école. Son premier poème dialogué, Le Jardin des chimères, est publié à compte d'auteur en 1921 et signé MargYourcenar.

Yourcenar, anagramme de Crayencour à l'omission d'un C près, est le pseudonyme qu'elle s'est donné avec l'aide et l'accord de son père et qui deviendra son patronyme légal en 1947 lorsqu'elle recevra la nationalité américaine.

Elle accompagne son père dans ses voyages : Londres pendant la Première Guerre mondiale, le Midi de la France, la Suisse, l'Italie où elle découvre avec lui la villa d'Hadrien à Tivoli. Elle l'observe, assiste à ses amours dont elle fera la trame de Quoi ? L'Éternité.

Débuts littéraires

En 1929, elle publie son premier roman, inspiré d'André Gide, d'un style précis et classique : Alexis ou le Traité du vain combat. Il s'agit d'une longue lettre dans laquelle un homme, musicien renommé, confie à son épouse son homosexualité et sa décision de la quitter dans un souci de vérité et de franchise. La « Monique » du texte n'est autre que le grand amour du père de Yourcenar, par ailleurs ancienne condisciple de sa mère, Jeanne de Vietinghoff.

Après le décès de son père en 1929 (il a cependant eu le temps de lire le premier roman de sa fille), Marguerite Yourcenar mène une vie bohème entre Paris, Lausanne, Athènes, les îles grecques, Istanbul, Bruxelles, etc. Bisexuelle,, elle aime des femmes et tombe amoureuse d'un homme homosexuel, André Fraigneau, écrivain et éditeur chez Grasset.

Elle publie Nouvelles orientales, écho de ses voyages, Feux, composées de textes d'inspiration mythologique ou religieuse entrecoupées d'apophtegmes, où l'autrice traite sur différents modes le thème du désespoir amoureux et des souffrances sentimentales ; repris plus tard dans Le Coup de grâce (1939), court roman sur un trio amoureux ayant pour cadre la Courlande en 1919 pendant la guerre d'indépendance lettonne et la lutte des corps francs allemands contre les forces bolcheviques.

Départ pour les États-Unis

En 1939, alors que l'Europe s'achemine visiblement vers la guerre, Marguerite Yourcenar part pour les États-Unis rejoindre Grace Frick, alors professeure de littérature britannique à New York et sa compagne depuis une rencontre fortuite à Paris, en février 1937, à l'hôtel Wagram. Pendant la guerre, l'autrice ne publie que quelques articles qui paraissent au sein de Les Lettres françaises qui est à l'époque sous la direction de Roger Caillois. Elle écrit pendant cette période trois pièces ayant toutes pour sujet un élément de la pensée grecque, à savoir, Le mystère d’Alceste (1942), Électre ou la Chute des masques (1943), Qui n’a pas son Minotaure ? (1947). Elle traduit également une grande quantité de « Negro Spirituals », rassemblés ultérieurement sous le titre de Fleuve Profond, Sombre Rivière.

Grace Frick renonce à sa carrière universitaire. Elle soutient financièrement et psychologiquement Marguerite Yourcenar pendant la guerre et devient la traductrice de son œuvre en anglais. Elles s'installent à partir de 1950 sur l'île des Monts Déserts (Mount Desert Island, dans le Maine), qu'elles avaient découverte ensemble en 1942, et nomment leur maison Petite Plaisance. Yourcenar passe le reste de sa vie dans cette résidence qui est transformée en 1994 en maison-musée Petite Plaisance, conservant le cadre domestique à l'intérieur duquel l'écrivaine a produit ses ouvrages les plus connus. Elle est située sur l'île des Monts Déserts, près de Northeast Harbor, dans l'État du Maine, aux États. Naturalisée américaine en 1947, elle enseigne la littérature française et l'histoire de l'art jusqu'en 1953. Elle rencontre notamment Isabel García Lorca au Sarah Lawrence College et devient l'une des premières à effectuer des recherches sur l'assassinat du poète Federico García Lorca.

Grace Frick organise leur vie, ne se plaint pas après son ablation du sein en 1958, et doit rassurer sa compagne hypocondriaque et sujette à la dépression. Les deux femmes vivent ensemble jusqu'à la mort de Frick de son cancer du sein en 1979.

Grands romans

Yourcenar s’est voulue « romancière-historienne », autrement dit « un pied dans l’érudition, l’autre dans la magie […] qui consiste à se transporter en pensée à l’intérieur de quelqu’un » — de quelqu’un d’autrefois, à partir d’aujourd’hui.

Ainsi, pour son roman Mémoires d'Hadrien, elle dit avoir longtemps hésité, pour le choix de son sujet, entre l'empereur Hadrien et le savant persan du Moyen Âge Omar Khayyam. Paru en 1951, Mémoires d'Hadrien connaît un succès mondial et établit définitivement sa réputation d'écrivain majeur, consacrée en 1970 par son élection à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.

Le roman L'Œuvre au noir, commencé dès 1923-1924, paraît en 1968 et fait figure de clé de voûte de l'œuvre de Yourcenar :

« L'Œuvre au noir, commencé (sous un autre titre) à l'époque où j'avais l'âge du jeune Zénon, du même Henri-Maximilien du début du livre. Terminée quand j'ai eu un peu plus de l'âge qu'ont Zénon et Henri-Maximilien quand ils butent sur leur mort. »

Zénon incarne l'esprit de la Renaissance, à la fois de son époque par son désir de connaissance et de liberté mais en avance sur elle au point d'être broyé par ce qui reste en elle d'obscurantisme. Par là, Zénon transcende son époque et représente une position universelle et intemporelle, celle du héros socratique, qui donne plus de prix à sa liberté qu'à sa vie et décide d'affronter la mort en face. Il incarne surtout celui qui est « de passage », pour qui la quête de sens transite nécessairement par « l'abîme ». À l'encontre d'un type d'abîme où s'effondre Hans Castorp chez Thomas Mann : « héros qui s'accomplit par le moyen d'une lente autodestruction, et au cours d'une sorte de totale incarcération en soi », la quête yourcenarienne est celle de l'Être héraclitéen éternellement en devenir.

Tels sont les protagonistes majeurs qui parcourent l'œuvre de Yourcenar. Depuis la traduction de la quête de La Nature de l'identité si bien rendue dans Les Vagues de Virginia Woolf, les paradoxes de la sexualité dans Le Coup de grâce, en passant par Le Tour de la prison et deux vaines tentatives personnelles de se rendre au Népal, Yourcenar élabore Le Labyrinthe du Monde, qui transmue l'œuvre d'une vie en épopée littéraire. L'écrivaine affirme ainsi sa propre identité :

« Tant qu'un être inventé ne nous importe pas autant que nous-mêmes, il n'est rien. »

Élection à l'Académie française

En 1980, son élection à l'Académie française est notamment soutenue par Jean d'Ormesson. Première femme à siéger à l'Académie française, elle succède à Roger Caillois auquel elle a consacré un essai, son discours du récipiendaire, à « L’homme qui aimait les pierres ».

Fin de vie

La dernière partie de sa vie se partage entre l'écriture dans l'isolement de l'île des Monts-Déserts et de longs voyages. Elle fait quelques périples à travers le monde avec le jeune réalisateur américain Jerry Wilson, son dernier secrétaire et compagnon dont les photographies en couleur illustrent La Voix des Choses, choix de textes par l'écrivaine. Jerry Wilson meurt du sida le .

Marguerite Yourcenar meurt le à Bar Harbor. Ses cendres sont déposées au cimetière de Brookside à Somesville, un des villages de la municipalité de Mount Desert à côté de la petite maison en rondins qu'elle avait louée avec Grace Frick pendant les trois premiers étés du couple dans le Maine.

Trois dalles funéraires s'y trouvent : la première, réservée à Grace Frick, porte l'inscription, reprise de Mémoires d'Hadrien, « hospes comesque » (« hôte et compagne »). La deuxième, à la mémoire de Jerry Wilson, porte sur la tranche l'inscription en grec « ΣΑΠΦΡΩΝ ΕΡΩΣ / SAPPHRŌN ERŌS » (ce qui signifie selon Yourcenar : « le calme et intelligent amour »). Enfin, la troisième, gravée partiellement avant son décès, est celle qui recouvre ses cendres et porte une épitaphe tirée de L'Œuvre au noir :

« Plaise à Celui qui Est peut-être de dilater le cœur de l'homme à la mesure de toute la vie. »

Postérité

Des romans historiques aux mémoires autobiographiques, l'œuvre de Yourcenar se caractérise d'abord par l'élaboration esthétique de sa langue, au style épuré et classique, et par le privilège donné à la narration. Inspirée à la fois par la sagesse orientale et la philosophie gréco-latine, la pensée de l'écrivaine se reconnaît notamment dans l'humanisme de la Renaissance entendu comme curiosité universelle nourrie par la lecture des livres anciens :

« Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d'œil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été les livres. »

— Mémoires d'Hadrien

Yourcenar lisait couramment le grec ancien et le latin et avait une vaste connaissance de la littérature antique. Pour la rédaction des Mémoires d'Hadrien, elle rassemble une documentation exhaustive et lit toute la littérature conservée de l'époque d'Hadrien.

Son abondante correspondance est publiée par Gallimard depuis 1995, d'une part sous forme de deux volumes : Lettres à ses amis et quelques autres (1995), et En 1939, l'Amérique commence à Bordeaux - Lettres à Emmanuel Boudot-Lamotte 1938-1980 (2016), d'autre part sous la forme d'une édition complète dont cinq volumes sont parus à ce jour pour la période de 1951 à 1970.

Œuvre

Poésie

  • 1921 : Le Jardin des chimères
  • 1922 : Les dieux ne sont pas morts
  • 1936 : Feux (poèmes en prose)
  • 1956 : Les Charités d'Alcippe (La Flûte enchantée, Liège…) ; rééd. 1984
  • 1992 : Écrit dans un jardin (poème illustré par Pierre Albuisson)

Romans, nouvelles, contes

  • 1929 : Alexis ou le Traité du vain combat (roman), Au sans pareil
  • 1931 : La Nouvelle Eurydice (roman)
  • 1934 : Denier du rêve (roman)
  • 1934 : La mort conduit l'attelage
  • 1938 : Nouvelles orientales (nouvelles)
  • 1939 : Le Coup de grâce (roman)
  • 1951 : Mémoires d'Hadrien (roman historique)
  • 1968 : L'Œuvre au noir (roman)
  • 1981 : Anna, soror, Gallimard, 1981
  • 1982 : Comme l'eau qui coule (Anna, soror…, Un homme obscur, Une belle matinée)
  • 1983 : Comment Wang-Fô fut sauvé (nouvelle)
  • 1985 : Le Cheval noir à tête blanche (conte indien)
  • 1993 : Conte bleu - Le Premier soir - Maléfice (contes)

Mémoires

  • 1974 : Le Labyrinthe du monde. I, Souvenirs pieux
  • 1977 : Le Labyrinthe du monde. II, Archives du Nord
  • 1988 : Le Labyrinthe du monde. III, Quoi ? L'Éternité

Essais

  • 1932 : Pindare
  • 1938 : Les Songes et les Sorts
  • 1962 : Sous bénéfice d'inventaire, Gallimard
  • 1962 : Ah, mon beau château, étude historique sur le château de Chenonceau
  • 1980 : Mishima ou la Vision du vide, Gallimard
  • 1982 : Sur quelques thèmes érotiques et mystiques de la Gita-Govinda - L'Andalousie ou les Hespérides
  • 1983 : Le temps, ce grand sculpteur, Gallimard
  • 1987 : La Voix des choses, recueil de textes recueillis par Marguerite Yourcenar, illustré de photos de Jerry Wilson
  • 1988 : Les Trente-Trois Noms de Dieu-Le Livre d'Adresse (essai d'un journal suivi par poésie)
  • 1989 : En pèlerin et en étranger
  • 1991 : Le Tour de la prison (essai, voyages)
  • 1999 : Sources II

Théâtre

  • 1954 : Électre ou la Chute des masques, Plon
  • 1963 : Le Mystère d'Alceste
  • 1963 : Qui n'a pas son Minotaure ?
  • 1971 : Théâtre I (Rendre à César, La Petite Sirène et Le Dialogue dans le marécage)
  • 1971 : Théâtre II (Électre ou la Chute des masques, Le Mystère d'Alceste et Qui n'a pas son Minotaure ?)

Traductions

  • 1937 : Les Vagues de Virginia Woolf
  • 1947 : Ce que savait Maisie d'Henry James
  • 1958 : Présentation critique de Constantin Cavafy 1863-1933, suivie d'une traduction intégrale de ses poèmes, avec Constantin Dimaras
  • 1964 : Hortense Flexner, suivi de poèmes choisis
  • 1964 : Fleuve profond, sombre rivière (traduction de negro spirituals)
  • 1969 : Présentation critique d'Hortense Flexner, choix de poèmes
  • 1979 : La Couronne et la Lyre (anthologie de poèmes traduits du grec ancien)
  • 1983 : Le Coin des « Amen » de James Baldwin
  • 1984 : Blues et Gospels
  • 1984 : Cinq Nô modernes de Yukio Mishima
  • 1994 : Poèmes à la nuit de Rainer Maria Rilke (poésie, avec une préface de Marguerite Yourcenar)

Correspondance

  • 1995 : Lettres à ses amis et quelques autres (édition établie, présentée et annotée par Michèle Sarde et Joseph Brami), Gallimard, (ISBN 2-07-073857-4, lire en ligne)
  • 2004 : D'Hadrien à Zénon - Correspondance 1951-1956
  • 2007 : Une volonté sans fléchissement - Correspondance 1957-1960
  • 2011 : Persévérer dans l'être - Correspondance 1961-1963
  • 2016 : En 1939, l'Amérique commence à Bordeaux - Lettres à Emmanuel Boudot-Lamotte 1938-1980
  • 2019 : Le pendant des mémoires d'Hadrien et leur entier contraire- Correspondance 1964-1967
  • 2023 : « Zénon, sombre Zénon » : Correspondance 1968-1970, Gallimard, (ISBN 978-2-07-298893-6 et 978-2-07-298897-4, DOI 10.14375/np.9782072988974, lire en ligne)

Entretiens

  • 1972 : Patrick de Rosbo, Entretiens radiophoniques avec Marguerite Yourcenar, Mercure de France
  • 1979 : Bernard Pivot, Apostrophes
  • 1980 : Matthieu Galey, Les Yeux ouverts, éditions Le Centurion coll. « Les interviews », 1980 (ISBN 2227320222), disponible sur Internet Archive
  • 1999 : Jacques Chancel, Radioscopie de Marguerite Yourcenar
  • 1999 : Marguerite Yourcenar : Entretiens avec des Belges, Centre international de documentation Marguerite Yourcenar (ISBN 2-9600189-1-5)
  • 2002 : Portrait d'une voix, vingt-trois entretiens, 1952-1987 ; textes réunis, présentés et annotés par Maurice Delcroix, Gallimard
  • 2008 : Marguerite Yourcenar en questions, texte établi et commenté par Michèle Goslar

Discours

  • 1971 : Réception de Madame Marguerite Yourcenar à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique - Discours de M. Carlo Bronne et de Mme Marguerite Yourcenar
  • 1981 : Discours de réception de Madame Marguerite Yourcenar à l'Académie française et réponse de Monsieur Jean d'Ormesson

Œuvres complètes

  • 1982 : Œuvres romanesques, Bibliothèque de la Pléiade
  • 1991 : Essais et mémoires, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », (ISBN 2-07-011212-8, lire en ligne)

Actions pour la protection de l'environnement

Le combat écologique de l'écrivaine présent dans son œuvre littéraire se concrétise par la création en 1982, selon un souhait formulé par elle-même, de la fondation Marguerite-Yourcenar, placée sous l'égide de la Fondation de France.

Cette fondation à caractère écologique, reconnue d'intérêt général, a pour but de protéger la faune et la flore sauvages, et a contribué à la création d'une petite réserve naturelle dans les monts des Flandres près du château familial de son enfance situé au sommet du mont Noir.

Hommages

  • (7020) Yourcenar, astéroïde de la ceinture principal nommé en son honneur.
  • Le , un Google Doodle lui est consacré à l'occasion du 117e anniversaire de sa naissance,.
  • L'allée Marguerite-Yourcenar, à Paris.
  • Le Lycée Français International de Reus (Espagne) est nommé Marguerite Yourcenar[réf. souhaitée].

Décoration

  • Commandeure de la Légion d'honneur (1986).

Notes et références

Note

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • 1957 : Denise Bourdet, « Marguerite Yourcenar », dans Pris sur le vif, Paris, Plon.
  • 1990 : Josyane Savigneau, Marguerite Yourcenar : l'invention d'une vie, Gallimard, (ISBN 2-07-072078-0, lire en ligne).
  • 1995 : Michèle Sarde, Vous, Marguerite Yourcenar : la passion et ses masques, R. Laffont, (ISBN 2-221-05930-1, lire en ligne).
  • 1998 : Michèle Goslar, Yourcenar: biographie "qu'il eût été fade d'être heureux", Racine, (ISBN 2-87386-143-6, lire en ligne) ; éd. revue et augmentée, Lausanne/Paris, L'Âge d'homme, 2014 (ISBN 978-2-8251-4381-0) Présentation du livre par Michèle Goslar au micro d’Edmond Morrel.
  • 2010 : Achmy Halley, Tanguy Dohollau, Marguerite Yourcenar, l'académicienne aux semelles de vent, À dos d'âne.
  • 2016 : Henriette Levillain, Yourcenar : Carte d'identité, Fayard.
  • 2017 : Bruno Blanckeman (dir.), Dictionnaire Marguerite Yourcenar, Honoré Champion, (ISBN 978-2-7453-4646-9 et 978-2-7453-4655-1, DOI 10.14375/np.9782745346469, lire en ligne)
  • 2019 : Mireille Brémond, Marguerite Yourcenar, une femme à l'Académie, Garnier.

Études sur l'œuvre

Il existe plusieurs milliers d'études sur l'œuvre de Marguerite Yourcenar, disponibles dans les bibliothèques des associations yourcenariennes.

  • 1980 : Jean Blot, Marguerite Yourcenar, Seghers, (1re éd. 1971) (ISBN 2-221-50126-8, lire en ligne)
  • Depuis 1987 (n° 1) : Bulletin de la Société internationale d’études yourcenariennes (semestriel, puis annuel) : sur yourcenariana.org,
    • ainsi qu'une vingtaine d’actes de colloques publiés par la Société.
  • 1995 :
    • Roman, histoire et mythe dans l'œuvre de Marguerite Yourcenar, actes du colloque d'Anvers, , Simone et Maurice Delcroix, éditions Tours, 524 p. (ISBN 2950447457).
    • Giorgetto Giorgi, Mito, Storia, Scrittura, nell’opera di Marguerite Yourcenar, Milano, Bompiani, 1995, 70 p. (ISBN 9788845224683).
    • Rémy Poignault, L’Antiquité dans l’œuvre de Marguerite Yourcenar. Littérature, mythe et histoire, Bruxelles, Latomus, 1995, 1096 p. (ISBN 2-87031-168-0).
  • 1996 : Donata Spadaro, « Marguerite Yourcenar et l'écriture autobiographique : Le Labyrinthe du monde », bull. SIEY, no 17, décembre, p. 69 à 83.
  • 2002 : La Promesse du seuil : un voyage avec Marguerite Yourcenar de Christian Dumais-Lvowski, photographies de Saddri Derradji, Actes Sud, coll. « Archives privées »
  • 2003 : Bérengère Deprez, Marguerite Yourcenar. Écriture, maternité, démiurgie, essai, Bruxelles, Archives et musée de la littérature/PIE-Peter Lang, coll. « Documents pour l'histoire des francophonies », 330 p.
  • 2008 : Antoine Gavory, Marguerite Yourcenar : itinéraire d'un écrivain solitaire, Flagrant d'élie.
  • 2009 : (en) Bérengère Deprez, Marguerite Yourcenar and the United States. From Prophecy to Protest, Peter Lang, coll. « Yourcenar », 180 p.
  • 2012 : Bérengère Deprez, Marguerite Yourcenar et les États-Unis. Du nageur à la vague, Éditions Racine, 192 p.
  • 2014 :
    • Donata Spadaro, Marguerite Yourcenar e l'autobiografia, ADP.
    • Mireille Blanchet-Douspis, L'idéologie politique de Marguerite Yourcenar d'après son œuvre romanesque, Rodopi, coll. « Faux titre », (ISBN 978-90-420-3779-3, DOI 10.1163/9789401210287, lire en ligne).

Filmographie

  • 1975 : Dans l'île du Mont-Désert chez Marguerite Yourcenar, documentaire de Philippe Dasnoy et Jean Antoine, diffusé en
  • 2013 : Marguerite Yourcenar, alchimie du paysage, documentaire de Jacques Lœuille, diffusé en 2014 sur France Télévisions ; voir sur youtube.com

Articles connexes

  • Famille Cleenewerck et Cleenewerck de Crayencour : Georges de Crayencour - Stéphanie Crayencour
  • Auteurs proches de Marguerite Yourcenar : Constantin Dimaras - Andréas Embiríkos
  • Centre international de documentation Marguerite Yourcenar - Michèle Goslar
  • Autres : Femmes à l'Académie française - Musée Marguerite-Yourcenar - Villa Marguerite-Yourcenar - Prix Marguerite-Yourcenar

Liens externes

  • CIDMY, Centre international de documentation Marguerite Yourcenar, Bruxelles
  • Portail des associations yourcenariennes
  • SIEY, Société internationale d'études yourcenariennes, Clermont-Ferrand
  • Musée Marguerite Yourcenar, à Saint-Jans-Cappel
  • Dossier d'analyses d'œuvres de Marguerite Yourcenar
  • Conférence inaugurale de Marguerite Yourcenar : Ve conférence internationale de droit constitutionnel, 1987, Québec

Notices et ressources

  • Ressources relatives à la littérature :
    • Académie française (membres)
    • Académie française (lauréats)
    • Internet Speculative Fiction Database
    • Kritisches Lexikon zur fremdsprachigen Gegenwartsliteratur
    • NooSFere
    • The Paris Review
  • Ressources relatives à l'audiovisuel :
    • AllMovie
    • Allociné
    • Filmportal
    • IMDb
    • Unifrance
  • Ressources relatives au spectacle :
    • Archives suisses des arts de la scène
    • Les Archives du spectacle
    • Kunstenpunt
  • Ressources relatives à la recherche :
    • La France savante
    • Persée
  • Ressource relative à la santé :
    • Bibliothèque interuniversitaire de santé
  • Ressource relative aux beaux-arts :
    • Union List of Artist Names
  • Ressource relative à plusieurs domaines :
    • Radio France
  • Ressource relative à la musique :
    • MusicBrainz


  • Portail de la littérature française
  • Portail de l’Académie française
  • Langue française et francophonie
  • Portail des femmes et du féminisme
  • Portail LGBT
  • Portail des États-Unis

Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0

Source : Article Marguerite Yourcenar de Wikipédia

Contributeurs : voir la liste

livres

Afficher "Mémoires d'Hadrien"Afficher "Poèmes à la nuit"

textes lus CD

Afficher "Comment Wang-Fô fut sauvé"