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Critique

 

La cité des trois saints (Vincenzo Bizzarri)

note: 4Du roman (graphique) noir à l'italienne jerome - 3 avril 2018

Pour un premier album, ces deux auteurs italiens frappent fort !

En même temps, ici tout ne va être que rapport de force, ou presque. Dans cette ville italienne d'aujourd'hui placée sous la protection de trois Saints et d'une mafia toute puissante, nous allons suivre le récit croisé de trois personnages : un ex boxeur déchu et camé, un jeune dealer et un ex mafieux retiré qui tente de rentrer dans le droit chemin avec son camion fast food.

Ce qui m'a surpris d'emblée dans cet album c'est la lumière. Loin des clichés sombres qu'aurait pu inspirer ce genre de récit, le dessinateur Vincenzo Bizzarri nous propose un graphisme lumineux. Même les scènes de nuit m'ont laissé cette impression, ce qui n'est pas innocent à mon sens quand on connait la fin de l'album.
C'est aussi sans doute ce qui renforce le contraste avec ce quotidien tout en tension, qui monte progressivement jusqu'à la procession finale qui clôt l'album et libère chacun des protagonistes de façon singulière...

Le point fort de cet album réside donc dans sa narration impeccable qui page après page installe cette tension des plus palpable ; on attend juste de savoir quand et comment va se rompre l'élastique...
Le trait un peu caricatural de Bizzarri y est aussi pour beaucoup. Allié à sa mise en couleur, à ses cadrages très cinématographiques et à certaines scènes assez surréalistes, on ne peut que se laisser prendre et attendre que tout cela nous pète à la gueule.

Un très bon album, tout en tension et en efficacité, surtout pour une première. Voilà deux auteurs qu'il va falloir suivre de près !