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Critique

 

Moi ce que j'aime, c'est les monstres - série en cours n° 1
Moi, ce que j'aime, c'est les monstres (Emil Ferris)

note: 5Un OVNI fascinant ! jerome - 1 février 2019

Voilà sans doute le plus bel OVNI qui nous soit tombé dessus depuis quelques temps ! Et pour du lourd on prend du lourd ! Car hormis ces quelques 400 pages et des poussières, Emil Ferris nous plonge subrepticement dans un univers décalé qu'il va falloir apprivoiser au fil des pages, tant graphiquement que narrativement.

Son histoire prend place dans un Chicago des années 60 à travers les yeux de Karen Reyes, jeune fille de dix ans, qui voit des monstres un peu partout et se prend elle même pour un loup garou. Le suicide d'une de ses voisines auquel elle ne croit pas va la conduire à mener l'enquête dans son entourage...
Voilà un pitch bien singulier qui n'est pourtant que l'arbre qui cache la forêt d'une imagination débridée mais maîtrisée. Car malgré l'impression de touffeur qui pourrait sembler prendre le dessus au simple feuilletage de l'album (je vous mets au défi de trouver un espace suffisant pour une dédicace !), on est vite subjugué par l'histoire de cette jeune fille et le graphisme qu'impose Emil Ferris. Composé sur une trame de feuillets perforés avec des lignes, ses planches dessinées tout au crayon bic sont d'une rare beauté ! Que ce soit ses nuances de noir ou ses mélanges de couleurs audacieux, certaines de ses planches m'ont littéralement scotché !

Ce n'est certainement pas un hasard que cet album ait déjà été primé à maintes reprises au fil de cette année, tant il ne peut laisser indifférent. Après, c'est typiquement le genre d'album dans lequel on rentre ou on ne rentre pas, il n'y a pas d'entre deux. Cela reste pour moi un des albums les plus audacieux et envoûtants de l'année !