Les gilets jaunes révèlent la fracture et les écarts de la société française - neuf millions de pauvres contre cinquante-sept milliards de dividendes -, les vies invisibles sur les écrans de nos représentations collectives, les existences à moins de mille euros par mois dans l'absence ou la difficulté de tout... Dans des formes très diverses, analyses, nouvelles, poèmes, tribunes, micro-fictions... les écrivains réunis ici, qu'ils décrivent avec empathie des gilets jaunes, leur donnent parole, racontent, s'insurgent ou s'enthousiasment, témoignent de leur solidarité ou de leur proximité avec la France populaire.
Malgré sa longue expérience en terre sicilienne, le commissaire Montalbano doit reconnaître que jamais il n'a été confronté à pareille affaire : un homme tué deux fois. Barletta, affairiste détesté, usurier qui a ruiné bien des malheureux, don juan compulsif qui n'hésite pas à recourir au chantage pour parvenir à ses fins libidineuses, a d'abord été empoisonné par une femme qui a passé la nuit avec lui, puis a reçu une balle dans la tête par quelqu'un qui le croyait encore vivant. En plongeant dans le passé fangeux de Barletta, le commissaire va se trouver face à ses deux enfants, Arturo, que l'usurier voulait déshériter, et la très belle Giovanna. Aidé non seulement par la fine équipe du commissariat de Vigàta, mais aussi par un mystérieux vagabond qui siffle comme un rossignol, Montalbano découvrira que l'amour et la vilenie peuvent avoir le même visage.
Le commissaire Montalbano reprend du service. Tandis que sur la terre ferme, Montalbano est aux prises avec la révolte d'ouvriers dont le chantier naval ferme pour cause d'incurie d'un jeune héritier jouisseur, au large de Vigàta croise une splendide goélette. Y embarquent des femmes magnifiques dont le commissaire aura l'occasion de faire la connaissance, et aussi de plus inquiétants personnages.
Mais le commissaire commence à peine à enquêter sur les activités du voilier qu'il est démis de ses fonctions et traîné dans la boue. Surgit un étrange et sympathique agent du FBI sicilo-américain. Avec son aide, et celle de son fidèle Fazio ainsi que de l'inénarrable Catarella, le commissaire démis devra agir sous couverture pour réussir un des plus gros coups de sa carrière aux dépens de trafiquants internationaux.
Pour cela, il devra manier la mitraillette, et également affronter un défi inédit. Familier des bonnes tables, mais pas des cuisines, il lui faudra se mettre aux fourneaux.
Tandis que la mafia sévit à Vigàta avec des incendies, des fusillades, des disparitions, le commissaire Montalbano rencontre une très séduisante voisine qui semble tenir beaucoup à rendre publique leur liaison. Puis un mystérieux correspondant joue au chat et à la souris avec le commissaire, lui tend des pièges où il risque de perdre d’abord son honorabilité et ensuite sa vie. Tiraillé entre le combat contre la corruption qui assaille sa ville et la présence d’une femme fatale, laquelle n’est pas sans rappeler La Dame de Shanghai d’Orson Welles, Montalbano se voit entraîné dans un redoutable jeu de miroirs.