Mbéla est une enfant qui n'en fait qu'à sa tête et ne se satisfait de rien. Un jour, elle réclame à ses parents un instrument de musique. Mbéla choisit une kora, instrument au son cristallin, mais le marchand met en garde la petite fille : « La kora résonne avec le cœur de celui qui en joue ! ». Mbéla devra alors apprendre à grandir et à s'ouvrir aux autres...
A force de bêtises, Akissi réussit l'impossible : faire revenir en urgence l'avion qui la menait en France ! De retour à la maison, elle évoque, avec beaucoup de malice et un peu de nostalgie, les souvenirs qui la lient très fort à son pays. L'histoire du sauvetage in-extremis de Boubou, son singe adoré, ou sa rencontre avec Edmond, devenu son fidèle acolyte depuis qu'ils ont réussi ensemble leur première mission secrète : enterrer Joseph, un vrai-faux squelette cauchemardesque...
Ce catalogue accompagne une exposition qui se tiend au musée du quai Branly du 31 janvier au 19 novembre 2017. L'un et l'autre ont pour objectif de faire connaître et reconnaître l'Afrique en tant que continent impliqué dans l'histoire du monde. Ici, les "routes" de l'Afrique sont fluviales, terrestres, maritimes, commerciales, migratoires, coloniales, parfois spirituelles ; elles ont contribué à la circulation et aux contacts des hommes, des matériaux et des œuvres. De la préhistoire à l'époque contemporaine, l'Afrique a donné et a reçu de l'extérieur. La sélection d’œuvres, fondée sur l'esthétique et la pédagogie, met en lumière la richesse de ces échanges, qui ont depuis toujours nourri les cultures et les arts du continent africain et de ses voisins.
"Une roucoulade à présent. Elle s'éternise, puis s'arrête, reprend. Un rossignol philomèle ? Un merle noir ? Cet oiseau, je le sais, chante pour moi. Comme tous les oiseaux du jardin. Youyous, cacatoès, perruches... Tous savent que j'aimerais être dehors avec eux. Ils déplorent mon emprisonnement. Ils m'appellent. Emmy ! Viens avec nous, petite Emmy !"
" La porte du voyage sans retour " est le surnom donné à l'île de Gorée, d'où sont partis des millions d'Africains au temps de la traite des Noirs. C'est dans ce qui est en 1750 une concession française qu'un jeune homme débarque, venu au Sénégal pour étudier la flore locale. Botaniste, il caresse le rêve d'établir une encyclopédie universelle du vivant, en un siècle où l'heure est aux Lumières. Lorsqu'il a vent de l'histoire d'une jeune Africaine promise à l'esclavage et qui serait parvenue à s'évader, trouvant refuge quelque part aux confins de la terre sénégalaise, son voyage et son destin basculent dans la quête obstinée de cette femme perdue qui a laissé derrière elle mille pistes et autant de légendes.
S'inspirant de la figure de Michel Adanson, naturaliste français (1727-1806), David Diop signe un roman éblouissant, évocation puissante d'un royaume où la parole est reine, odyssée bouleversante de deux êtres qui ne cessent de se rejoindre, de s'aimer et de se perdre, transmission d'un héritage d'un père à sa fille, destinataire ultime des carnets qui relatent ce voyage caché.
A Nanou, la plupart des familles appliquent les coutumes. Ma, elle, refuse que ses petites-filles soient excisées. Fanta, qui voudrait être comme les autres, se sent un peu perdue... Elle ne sait quel avenir l'attend. Ira-t-elle un jour en France rejoindre Delphine, sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis cinq ans, ou se mariera-t-elle au village ? Delphine travaille à Paris. Une femme noire qui s'occupe d'enfants blancs. Elle envoie aux siens de l'argent, elle téléphone aussi et partage ainsi de loin les malheurs et les bonheurs de sa famille. Car, au village aussi, les choses changent...
L'une vit en Tanzanie, l'autre en Angleterre. Abela marche sous un soleil de plomb tandis que Rosa prend des cours de patin à glace. Des milliers de kilomètres séparent les deux fillettes. Rien ne semble les lier. Pourtant, un jour, leur quotidien est bouleversé, leurs lignes de vie s'entremêlent. Et si leur destin était de se rencontrer?