Le poète dans la Cité n'a que sa plume pour déjouer l'obscurité menaçante, s'opposer à l'aveuglement, élever sa voix contre la volonté de mort, la confiscation du printemps. Chants de liberté, ces poèmes disent avec gravité et mélancolie l'attachement à la vie humaine. De Paris à Tunis, de Bamako à Palmyre, de Dakar à Lampedusa, la traversée de la Nuit est habitée par le même désir de Lumières fraternelles.