Abigaïl, je ne sais pas comment tu as pu entendre parler de ces enfants, mais... il ne faut pas s'amuser avec leur histoire". Abi et sa famille s'installent dans la petite ville de Mandore pour démarrer une nouvelle vie, au milieu des collines et des forêts. Entre une vieille ferme à retaper et des amitiés à recréer, elle prend peu à peu ses marques. Une étrange rencontre avec deux garçons bouleverse bientôt tous ses repères. Abi s'apprête à découvrir les mystères de Mandore... Fantastique et secrets de famille se mêlent sous la plume vive et sensible d'Alexandre Feraga.
À l'origine de ce roman autobiographique, il y a ce frère radicalisé, mort dans un camp d'entraînement en Afghanistan au début des années 2000. Le petit garçon de trois ans que le père a arraché à sa mère et à l'Algérie pour venir s'installer à Sarcelles, c'est lui. Celui qui raconte cette histoire, c'est l'autre frère, Alexandre, qui naît quelques années plus tard en France. Samir, pour Alexandre à l'époque, n'est pas cet enfant meurtri, c'est au contraire "l'oppresseur", celui dont la colère rentrée a trouvé à s'exercer continûment sur le petit garçon qu'il était. Samir l'enfant, c'est celui qu'il ressuscite quand la haine s'est dissipée après sa mort assourdissante. Comment deux frères peuvent-ils avoir des trajectoires si éloignées ? En reconstituant avec distance et courage ces deux enfances que tout oppose sauf la faillite du père, Alexandre Feraga tente d'approcher au plus près les mystères d'une destinée.
Depuis que ses parents sont séparés, Charlie a l'impression de devoir tout gérer à leur place. Sa mère se plonge dans son travail, et son père est encore plus distrait que d'habitude ! Heureusement, avec son amie Léa, elle ne manque pas d'idées pour les faire réagir... Quand Charlie s'en mêle, les parents n'ont qu'à bien se tenir.
Devant la voiture chargée jusqu'à la gueule, Alexandre comprend qu'il part en vacances, seul avec son père. Il n'a aucune idée de leur destination : qu'importe, il espère se rapprocher de cet homme taiseux qui l'impressionne et glaner enfin quelques signes d'affection. Le temps d'un été, Alexandre va devenir Habib, son vrai premier prénom qu'il n'a jamais utilisé en France, traverser la mer, découvrir d'où vient son père et prouver à ses grands-parents que leur aîné n'a pas renié ses origines. Même si pour cela il doit engloutir tout ce que l'Algérie fait de pâtisseries et subir les corrections d'un grand-père soucieux d'honneur. Mais le but de ce voyage se révèle, au fur et à mesure, étrangement plus inquiétant. Avec la tendresse et la cruauté qu'on a pour le passé qu'on enterre, Alexandre Feraga signe le roman de la fin d'une enfance.
Aéroport d’Athènes. Suite à son extradition, un homme d'affaires qui a siphonné les milliards du plan de sauvetage européen doit être jugé pour blanchiment et fraude envers l'État. Andréas, un jeune activiste l'abat de trois balles dans la tête. Paris. Édouard, jeune diplômé sans emploi qui écrit des poèmes désespérés rejoint chaque soir le pavillon de banlieue décrépi de ses parents qu'il méprise. Son père, agent ERDF, et sa mère, à l'agence Pôle Emploi, côtoient la détresse sociale au quotidien. Justine, leur fille, a coupé tout lien et milite « hors du système ». Épuisé par son errance personnelle et la dislocation de leur noyau familial, Édouard, un matin, part aussi, une bombe et ses carnets de poèmes dans son sac à dos. Nantes. Suite au suicide de sa mère, Rosa perd pied, passe ses journées à boire et se gaver devant des séries policières. Sa jumelle, sportive qui lâche aussi peu que Rosa se laisse couler, la convainc de l'accompagner à Paris où elle va courir un marathon - subterfuge : elle veut sauver sa sœur de sa dépression et provoquer les retrouvailles avec leur père, célèbre pianiste, inaccessible et éternel absent.Rien ne semble relier ces personnages, et pourtant...
Sauvagement agressé en pleine rue, un homme atterrit dans la vitrine d'un salon de coiffure. Sous la violence des coups, il perd la mémoire et la parole. Impossible de savoir qui il est, d'autant que personne, étrangement, n'a signalé sa disparition. Mais alors : qui voudra bien s'occuper de ce grand blessé sans mémoire et sans famille ? C'est Harold, le propriétaire du salon de coiffure, qui finit par accepter de l'accueillir chez lui. Avec sa femme, Philomène, Daniel, un chauffeur de taxi, et le terrible professeur Strumstick, ils vont, chacun à leur manière, lui réapprendre à vivre, alors que le lieutenant Phorminx cherche inlassablement à percer le mystère de son identité.
Léon, armé de son humour, refuse de se laisser écraser par les outrages de la vieillesse. Amateur de coups tordus, il est encore prêt à jouer un dernier tour à tous ceux qui croient qu'un vieux, ce n'est jamais qu'un... vieux.