« Je m'appelle Frankie Elkin et je me suis donné pour mission de retrouver des personnes disparues - en particulier quand elles appartiennent à des minorités. Quand la police a baissé les bras, que les médias ne s'y sont pas intéressés, que tout le monde a oublié, c'est là que j'interviens. »
Frankie, la quarantaine, ancienne alcoolique, est un loup solitaire. Lorsqu'elle apprend qu'une adolescente haïtienne a disparu de Mattapan, quartier chaud de Boston, elle se jure de tout mettre en œuvre pour la retrouver, quitte à risquer sa peau.
Côte d'Azur - Printemps 2023. Au large de Cannes, un yacht dérive entre les îles de Lérins. A son bord repose Oriana Di Pietro, éditrice italienne et héritière d'une célèbre famille milanaise. Agressée sauvagement, elle succombera après dix jours de coma. Qui a tué Oriana ? Un homme et trois femmes livrent leur version de l'histoire : Adrien, le mari de la victime, pianiste de jazz séduisant et mystérieux ; l'insaisissable Adèle, sa jeune maîtresse ; Justine, la policière locale chargée de l'enquête et Oriana enfin, à travers le récit bouleversant des dernières semaines de sa vie.
Personne ne ment. Mais personne n'est d'accord sur la vérité...
Les murmures ont commencé bien avant l'accident...
Était-ce à ce barbecue, lorsque Whitney s'est mise à hurler sur son fils ?
Ou quand sa voisine Blair s'est mise à rôder autour de chez elle ? Ou encore ce jour où le mariage de Rebecca et Ben, ce couple sans enfants, s'est définitivement fissuré ? Mais la nuit de l'accident, les murmures se sont faits plus insistants. Les voisins parlent. Ils posent des questions. Les secrets éclatent. Et le vernis se fissure.
Parce qu'il n'y a pas de fumée sans feu.
Parce qu'il n'y a pas d'amitié sans envie. Et pas de mensonges qui ne dissimule une vérité dévastatrice.
En pleine nuit d'orage, l'appel au secours d'une famille. Autour de leur maison, un homme à capuche qui rôde. La police qui n'arrive qu'au petit matin. Le spectacle d'un carnage : du sang partout. Mais aucun corps. Ni parents. Ni enfants.
Mila, experte en enlèvements, ne voulait plus jamais enquêter. Mais tout porte à croire que le chuchoteur est de retour. Mila n'a pas le choix : il faut à tout prix l'empêcher de frapper à nouveau.
Braquage à Genève, 2 juillet 2022, deux malfaiteurs sont sur le point de dévaliser une grande bijouterie de Genève. Mais ce braquage est loin d'être un banal fait divers...
Vingt jours plus tôt, dans une banlieue cossue des rives du lac Léman, Sophie Braun s'apprête à fêter ses quarante ans. La vie lui sourit. Elle habite avec sa famille dans une magnifique villa bordée par la forêt. Mais son monde idyllique commence à vaciller.
Son mari est empêtré dans ses petits arrangements.
Son voisin, un policier pourtant réputé irréprochable, est fasciné par elle jusqu'à l'obsession et l'épie dans sa vie la plus intime.
Et un mystérieux rôdeur lui offre, le jour de son anniversaire, un cadeau qui va la bouleverser.
Il faudra de nombreux allers-retours dans le passé, loin de Genève, pour remonter à l'origine de cette intrigue diabolique dont personne ne sortira indemne. Pas même le lecteur.
Dans le New York de la fin du XIXe siècle coexistent deux mondes que tout oppose. D'un côté, l'opulence et le faste. De l'autre, le vice monnayé et l'alcool frelaté. C'est à leur frontière, au coeur de l'infâme Triangle Noir, qu'une famille fortunée va chercher à asseoir sa notoriété en faisant mine de débarrasser la ville de sa corruption. Les Stallworth, dirigés d'une main de fer par leur patriarche, l'influent et implacable juge James Stallworth, assisté de son fils Edward, pasteur aux sermons incendiaires, et de son gendre Duncan Phair, jeune avocat à la carrière prometteuse, ont un plan impeccable : déraciner le mal en éradiquant une lignée corrompue de criminelles : les Shanks.
Les scientifiques comme les religieux ne peuvent expliquer ce qu'elle est ni d'où elle vient. Elle va transformer pour toujours le quotidien du monde entier, en particulier l'existence d'une mère et de sa fille. Tout en posant la question qui nous obsède tous... Nos vies ont-elles un sens ?
Un roman au suspense saisissant, hommage lumineux à Barjavel et à la littérature qui divertit, qui interroge.
Le conseiller du souverain informe son fils sur son lit de mort qu'il doit se tenir prêt à reprendre cette fonction honorifique. Mais cette lourde charge ne souffre pas de passer au second plan. Or, ce fils recherche sa fille disparue, Deux-Fleurs, et plus de quarante momies ont été retrouvées aux quatre coins du royaume. Le tueur de jeunes filles court toujours...
" Papa a tué maman. " Ophélie a tout vu, du haut de ses sept ans. Son père n'est pas le seul coupable. Un homme aurait pu sauver sa mère. Dès lors, Ophélie n'aura plus qu'un but : retrouver les témoins, rassembler les pièces du puzzle qui la mèneront jusqu'à la vérité. Et se venger ! Enfant placée en foyer, collégienne rebelle, étudiante évoluant sous une fausse identité, chaque étape de sa vie sera marquée par sa quête obsessionnelle.
Quand le maître italien du Neuvième art revisite le chef-d'œuvre d'Umberto Eco. En l'an 1327, dans une abbaye bénédictine du nord de l'Italie, plusieurs moines sont retrouvés morts. Pour mettre un terme à ces inquiétantes disparitions avant l'arrivée d'une importante délégation de l'Église, le frère Guillaume de Baskerville tente de lever le voile sur ce mystère qui attise toutes les superstitions. Assisté par son jeune secrétaire Adso de Melk, il va progressivement percer à jour les troubles secrets de la congrégation, et se heurter à la ferme interdiction d'approcher la bibliothèque de l'édifice. Pourtant, Baskerville en est persuadé, quelque chose se trame entre ses murs. Et bientôt, à la demande du pape, l'inquisiteur Bernardo Gui se rend à son tour au monastère et s'immisce dans l'enquête. Les morts s'accumulent et la foi n'est d'aucun secours... Événement ! Milo Manara s'attelle à l'adaptation en deux tomes du chef d'œuvre d'Umberto Eco, vendu à plusieurs millions d'exemplaires et traduit en 43 langues. Après Jean-Jacques Annaud au cinéma (1986), c'est un nouvel artiste de prestige qui s'empare du célébrissime polar médiéval. À la demande des héritiers Eco, Manara a eu carte blanche pour donner sa vision de l'œuvre, et a pour cela choisi un triple parti pris graphique très audacieux. Son adaptation s'ouvre en effet sur Umberto Eco lui-même s'adressant au lecteur, dessiné dans un noir et blanc classique. Puis commence l'intrigue médiévale elle-même, et là Manara renoue avec le noir et blanc au lavis, rehaussé d'effets de matières et de modelés qu'il a déjà utilisé pour Le Caravage. Enfin, chacun sait que les livres tiennent un rôle fondamental dans l'intrigue, et Manara s'amuse donc de temps à autre à recréer des enluminures d'époque, réalisées à la manière des moines copistes du Moyen Âge. L'ensemble est mis en couleurs par la propre fille de Manara sous la supervision de son père, là aussi selon la même méthode qui a présidé à la réalisation du Caravage.
Ansel Packer attend la mort, après avoir lui-même tué. Dans douze heures, il sera exécuté dans une prison américaine. Ansel ne veut pas mourir. Il veut être écouté, admiré, compris. À son monologue obsessionnel depuis sa cellule se superposent les récits de trois femmes : Lavender, sa mère, Hazel, la sœur jumelle de son épouse, et Saffy, l’enquêtrice, qu’il avait croisée plus jeune en foyer d’accueil. Alors que l’heure de l’exécution se rapproche, les destins des trois femmes se nouent à la manière d’une tragédie, laissant place à des questions d’une cruelle actualité. Qu’est-ce que cette fascination du tueur en série dit d’une société qui oublie ses victimes ? Mélange étonnant de suspense et d’enquête socio-psychologique, Une exécution accomplit la prouesse de maintenir une tension constante alors que le coupable est désigné dès l’ouverture. Danya Kukafka excelle aussi bien dans la construction d’une intrigue impitoyable que dans le portrait de ses personnages. Chacun à leur manière, ils percent la page, nous étreignent et nous interrogent, nous émeuvent et nous dérangent tout à la fois.
Mi-juillet, Sixtine, dix ans, disparaît sur une plage de l'île d'Oléron. Pour Jeanne, sa mère, c'est tout son monde qui s'écroule. Elle s'en veut d'avoir été trop accaparée par son métier. Elle en veut à son mari, qui aurait dû surveiller leur petite brune aux yeux bleus, mais qui a failli, trop occupé à donner un énième coup de canif dans leur contrat de mariage. Lorsque les recherches conduisent finalement à un multirécidiviste connu par la justice pour le viol de quatre fillettes, Jeanne comprend que rien ne sera jamais plus comme avant. Et son travail de résilience s'annonce d'autant plus long que le corps de Sixtine n'a jamais été retrouvé. Une absence qui laisse planer comme une incertitude... Et si la vérité s'avérait plus sordide et glaciale encore que la mort d'un enfant ?
« Vous êtes sur le répondeur de Maxime, laissez-moi un message ! » Pour la dixième fois, la centième fois, je raccroche. Je laisse passer une poignée de secondes, et puis je rappelle. Encore. J'erre chez nous, je tourne comme un lion en cage. Il est 3 heures du matin. Mon mari s'est volatilisé en pleine nuit. La chambre de mon bébé est vide. Vide.
Thanatea. Un nom qui sonne comme celui d'une femme ou d'une déesse. Un mot plutôt agréable, exotique, à condition de ne pas en connaître la racine grecque, thanatos, la mort. Le plus long des voyages. L'éternité. Une autre qu'Esther aurait sûrement pris peur mais, durant ses années passées à la police judiciaire, celle-ci a côtoyé la mort sous ses aspects les plus sombres, les plus violents. Un quotidien qui l'a usée, au point d'être prête à tout quitter pour rejoindre cette entreprise de pompes funèbres située au cœur du lac Léman. Et même si ce nouvel environnement s'annonce quelque peu macabre, au moins elle n'aura plus à voir les stigmates d'un meurtre sur la chair, les organes, les os. Là-bas, la mort sera un concept, du marketing, elle sera travaillée, pensée, enrobée dans du velours ou du satin. Là-bas, Esther espère trouver enfin la paix...
Ariel et John, récemment mariés, sont à Lisbonne pour le week-end. Dès le premier matin, John disparaît. Ariel le cherche sans relâche, à l'hôtel, à l'hôpital, elle se rend au commissariat et à l'ambassade des États-Unis. Partout, on l'accueille avec réticence et suspicion. Il faut dire qu'Ariel n'a rien d'une fille fiable ; son récit est fluctuant et lacunaire. Et elle ne semble pas connaître si bien que ça ce mari beaucoup plus jeune qu'elle. Or John a été kidnappé et, à la veille de la fête nationale américaine, les ravisseurs réclament une rançon de trois millions de dollars dont Ariel n'a pas le premier cent. À moins de solliciter celui qui...
Le lecteur est manipulé de bout en bout dans ce thriller démoniaque qui aborde des sujets contemporains brûlants : les fake news, la difficulté de protéger sa vie privée, la corruption et l'impunité des élites.
En 1984, Vladimir est convoqué dans les bureaux de la police soviétique pour une banale affaire de marché noir. Il pensait en ressortir quelques minutes plus tard, son amende acquittée, mais c'était compter sans les mystérieuses méthodes du KGB. Quelques années plus tard, cette affaire qu'il croit derrière lui le rattrape de façon inattendue, bouleversant sa vie à jamais. Vladimir n'est pourtant pas au bout de ses surprises. En 2018, il est contacté par un certain David Kapovitch, New-Yorkais d'origine russe. La ressemblance entre les deux hommes est troublante. Pourraient-ils avoir un lien de parenté ? Leurs destins vont en tout cas se mêler, pour le meilleur comme pour le pire. Empruntant aux codes du thriller, Le numéro un tend un redoutable miroir à la société russe contemporaine qui n'a rien à envier à celle de l'ère soviétique. Le nouveau roman de Mikhaïl Chevelev mêle enquête politique et interrogation sur la filiation, tenant en haleine jusqu'à la toute dernière page.
La mort de Roland Sax crée des remous : Gregor Mazur et son entourage débarquent à Saint-Elme pour assister à l'enterrement. À la Vache Brûlée, Franck se remet de ses blessures et tente de convaincre Philippe de rester en ville malgré le danger. Stan et Yérim font un tour en boîte de nuit. Yves Mertens cherche une maison à louer. Et Piotr est touché par la grâce.
Eleanor n'aurait jamais imaginé assister au meurtre de sa cruelle mais bien-aimée grand-mère Vivianne. Sur le seuil de l'appartement, elle croise le tueur. Mais atteinte d'une maladie rare, la prosopagnosie, elle ne peut reconnaître les visages.
En état de choc, elle apprend de surcroît que Vivianne lui a légué un manoir isolé dans la forêt suédoise dont elle n'avait jamais entendu parler.
Accompagnée de sa tante Veronika, de son compagnon Sebastian et d'un avocat un peu étrange, Eleanor se rend, angoissée, dans ce lieu inconnu. Le manoir dévoile peu à peu ses secrets et semble avoir été le témoin d'un passé terrible. Que cachait Vivianne ? Pourquoi n'avoir jamais mentionné l'existence de cette bâtisse ?
Beaucoup d'interrogations et si peu de temps, car le blizzard se lève et l'ombre des bois pénètre dans le domaine de Haut Soleil. Commence alors un huis clos pour le moins glaçant...
L'assassin est parmi eux. Pour le trouver, il faut jouer... Jemma aurait dû refuser de participer à la mise en scène macabre organisée ce soir. Mais Lucas Jarrett voulait jouer. Alors elle est là avec les autres : Matt, son mari, et les mêmes invités que la dernière fois, munis de leur enveloppe noire, habillés exactement de la même façon, attablés devant le même menu. À nouveau réunis au manoir de Polskirrin, splendide demeure perchée sur un éperon de Cornouailles, au-dessus de la mer. Face à la plage de galets où ils découvrirent le corps d'Alex, la petite sœur de Lucas, le jour de son mariage. Il y a un an, précisément. Prêt à tout pour démasquer le meurtrier d'Alex, Lucas entend recréer la nuit qui a vu mourir sa sœur, et découvrir la vérité. Quel qu'en soit le prix pour chacun.