Ottoline vit avec sa tante Eudora, son cousin Augus et leur domestique Evie depuis la mort de ses parents. A l'approche des vacances d'été, la jeune fille découvre une étrange créature qui a besoin de soins. Elle fait appel au vétérinaire pour monstres Arwanach Morrow, qui s'avère être son oncle. Elle devient son assistante et découvre un tunnel secret qui mène au monde des animaux fantastiques.
"Le chagrin conduit le cœur vers la littérature et la philosophie dans l'espoir d'y trouver une consolation, comme un enfant se réfugie dans les bras de sa mère. Mais les mots des autres ne consolent pas. Regarder la mort en face, n'est-ce pas constater notre condition d'êtres résolument inconsolables ? Qu'est-ce que ça change, vraiment, de perdre son père ? Sans croyance en un au-delà, que signifie l'ultime disparition de ce qui est ? Rien ne change, et pourtant le monde n'est plus le même. Il faut s'habituer à vivre dans un monde sans lui. La vie continue, les matins se succèdent, les enfants grandissent, un nouveau chat rejoint la maison, et après la grande tristesse c'est la peur de l'oubli qui survient. Et si tout redevenait comme avant ? La vie, même dans l'impossible face-à-face avec la mort, se trouve dans cette alternative : quand le temps s'étire, on s'ennuie ; quand le temps s'arrête, on gémit. Le drame n'est-il qu'une suspension provisoire de nos soucis ? Mais alors, nous autres, êtres inconsolables, avons-nous la possibilité de jouir de l'existence en connaissance de cause ?" A. V. R.
« C'était trop. Trop vite, trop tôt. Trop peu préparé à ce nouvel assaut de souffrance et de regrets. Trop de colère contre le destin. Trop de morts. Trop de prières et de miséricorde. Trop de Toussaint aux beaux jours. Trop de plus jamais. » En l'espace de six mois disparaissent successivement la mère et le frère de l'auteur. Tandis qu'ils affrontent la maladie surgit un secret qui réécrit l'histoire de la famille.
Clémentine joue du violoncelle depuis l’âge de 6 ans, entrainée par son père, violoniste professionnel et professeur implacable. Pour lui, c’est évident : sa fille suivra ses traces. Mais entre les nombreuses répétitions et sa difficile intégration dans son nouveau collège, Clémentine n’en peut plus. Elle se dispute violemment avec son père et décide d’arrêter le violoncelle. Plus question de passer son temps libre à faire des gammes, elle va enfin vivre la vie de toutes les jeunes filles de son âge. Mais son père meurt d’une crise cardiaque, le lendemain même de leur dispute. Clémentine est-elle responsable de la mort de son père ?
En un récit tendu qui agit comme un véritable compte à rebours, Brigitte Giraud tente de comprendre ce qui a conduit à l'accident de moto qui a coûté la vie à son mari le 22 juin 1999. Vingt ans après, elle fait pour ainsi dire le tour du propriétaire et sonde une dernière fois les questions restées sans réponse. Hasard, destin, coïncidences ? Elle revient sur ces journées qui s'étaient emballées en une suite de dérèglements imprévisibles jusqu'à produire l'inéluctable. À ce point électrisé par la perspective du déménagement, à ce point pressé de commencer les travaux de rénovation, le couple en avait oublié que vivre était dangereux.
Brigitte Giraud mène l'enquête et met en scène la vie de Claude, et la leur, miraculeusement ranimées.
Le père de Cosmo a disparu il y a un an en mer. Depuis, le garçon et sa meilleure amie Liane se sont lancés dans le Projet Indigo : découvrir ce qu'il est vraiment arrivé à son père, voire même le retrouver vivant... tout cela en secret de sa famille, qui s'apprête à lui rendre un dernier hommage sans même savoir ce qui s'est vraiment passé.
En même temps, des choses bizarres se produisent dans la maison : son grand-père se conduit de manière louche depuis qu'il a retrouvé son ancien acolyte magicien. Tous deux refusent de raconter ce qui s'est passé à Las Vegas, où le grand-père de Cosmo prétend avoir vécu ces dernières années. Se pourrait-il qu'ils préparent un mauvais coup ?
Babino, le chien de Némo, vient de se faire écraser par une voiture. C'était son meilleur ami, il était de toutes les aventures et de toutes les confidences. Avec ses copains, tous très malheureux de sa disparition, ils décident d'organiser un enterrement digne de Babino. Mais rien ne va se passer comme prévu...
Lisette a pris une ferme décision. Elle est gravement malade, le docteur ne peut plus la guérir et elle ne veut plus vivre en ayant mal comme ça. Cette décision est difficile pour ses amis. Ensemble, ils vont traverser cette épreuve. "Lisette" est une histoire touchante pour raconter l'épreuve de la fin de vie et de l'euthanasie. Une histoire où l'amour et l'attachement perdurent…
Jean-Fred est inquiet. Ce matin, son poisson rouge n'a pas l'air en forme.Il faut se rendre à l'évidence, c'est fini. Houston ne répond plus ! Jean-Fred est triste mais veut rendre un bel hommage à son petit compagnon. Houston mérite quelque chose de grand. Il y a une amitié à célébrer et plein de chouettes moments à se remémorer !
Lilou est inquiète. Elle se demande pourquoi ses parents sont tristes. Peut-être a-t-elle fait une bêtise ? Peut-être qu'ils ne l'aiment plus ? Et s'ils avaient percé son secret ? Lilou n'a pas très envie de prêter ses jouets au petit frère qui va arriver...
Depuis la mort de son épouse, Méo Lebel ne voit la vie qu'en gris. Claudine, sa voisine, fait tout pour lui redonner le sourire. Mais rien n'y fait, Méo Lebel est trop triste... Jusqu'au jour où Claudine amène Méo à l'hôpital où il fera la rencontre de Zoé, une nouveau-née prématurée.
La perte d’un être cher et la façon dont on traverse le deuil, en surfant comme on peut la crête d’une grosse vague. Tantôt au-dessus de l’écume, tantôt envahi et fracassé par le poids de l’eau.
Un hymne à l'amitié mené 120 battements par minute ! " Notre coin, c'était la planque de Shiva et la rue aux échoppes qui menait à notre terrain de jeux avec notre arbre millénaire au milieu. Notre coin était en ruine et simple comme un signe de main le matin, mais je l'aimais. Y rester sans Shiva, c'était crever. Si je ne partais pas, j'allais finir par me coucher près de la mendiante que les touristes croyaient morte, j'allais m'allonger près d'elle et pleurer jusqu'à ce que le soleil me tue pour de bon. " Shiva et le narrateur sont amis, amis pour la vie. Deux gamins des rues sans parents, en Inde, qui survivent en chapardant l'un pour l'autre des petits pains, des chapatis. En jouant, en volant, et en rigolant beaucoup. Mais un jour, Shiva est renversé par un camion et meurt. Le narrateur est foudroyé par cet accident. En souvenir de ce presque frère, parce qu'il ne sait plus quoi faire dans la ville où il a grandi, il décide de rejoindre la ville sainte de Vârânasî, où Shiva rêvait d'aller. Et en chemin, en train, à pied, en carriole, le garçon va rembourser sa dette, et voler pendant ce long voyage les dix chapatis qu'il doit à son meilleur ami, et continuer de lui parler pour se donner du courage et pour rester en vie.
"Si vite, tu es devenu mon meilleur ami. Mon meilleur pote, à la vie à la mort. Indécent de dire ça. Pendant trois ans, tu m'apprends mille trucs. T'es Robinson, MacGyver, Dora l'exploratrice combinés. Tu me montres comment rafistoler un grille-pain, allumer un feu, faire des nœuds marins. Tu m'apprends même à conduire. Trois ans de confidences, de joie, de gueule de bois. Trois ans de gueule de joie, c'est ça." Timothée était le gentil, le bien éduqué. Etienne le fêtard, l'incorrigible. Une amitié fusionnelle, jusqu'à ce voyage scolaire à Londres. Jusqu'à ce que Timothée soit fauché par un fou de Dieu sur le pont de Westminster. Depuis, Etienne cherche les mots. Ceux du vide, de l'absence. Etienne parle à son ami disparu en ressassant les souvenirs, les éclats de rire.
Nul ne s’aventure sans appréhension à Sangomar, ce bout de terre inhabitée où, dans la tradition animiste sérère, se rassemblent les djinns et les âmes des défunts. Sur l’île voisine, la jeune Coumba entame un long veuvage, recluse chez sa belle-mère. Elle vient de perdre son mari dans le naufrage du Joola, en 2002, au large du Sénégal. Dès la nuit tombée, après le cortège des prières rituelles et des visites obligées, Coumba peut enfin faire face à son chagrin, consigner les souvenirs heureux, invoquer les morts. Alors, sa chambre s’ouvre grand aux veilleurs de Sangomar, esprits des ancêtres et des naufragés qui lui racontent leur destin et la mèneront à la rencontre de son « immortel aimé ».
"Seuls les enfants savent aimer. Seuls les enfants aperçoivent l'amour au loin, qui arrive de toute sa lenteur, de toute sa douceur, pour venir nous consumer. Seuls les enfants embrassent le désespoir vertigineux de la solitude quand l'amour s'en va. Seuls les enfants meurent d'amour. Seuls les enfants jouent leur cœur à chaque instant, à chaque souffle. À chaque seconde le cœur d'un enfant explose. Tu me manques à crever, maman. Jusqu'à quand vas-tu mourir ? "
Fou de musique, Murdo, seize ans, quitte l’Écosse avec son père pour rendre visite à sa famille dans le sud des États-Unis, une façon de surmonter le deuil
de sa mère et de sa sœur, emportées par un cancer à quelques années d'intervalle. Entre deux bus longue distance, il s'égare et tombe sur une répétition
improvisée dans un jardin avec des musiciens de zydeco qui l'invitent à jouer avec eux en Louisiane. En attendant, Murdo se réfugie dans sa chambre au sous-sol,
échafaude des plans sur des atlas remplis de noms nouveaux et cherche un moyen de rejoindre le grand festival. Avec son père, les relations sont difficiles,
marquées par l'incompréhension et la maladresse, malgré tous leurs efforts et l'amour qu'ils se portent. Spécialiste des âmes d'écorchés, Kelman nous embarque
ici dans la tête d'un adolescent banal et génial, anxieux et naïf, avec la juste distance et une incroyable tendresse. Un immense roman sur le deuil impossible
et la musique qui sauve et fait entrer la lumière.
Le papi d'Alice vient de mourir, et Alice se pose mille questions : souffre-t-il ? A-t-il faim ? soif ? froid ? S'ennuie-t-il ? Son papa la rassure : "Le corps de Papi ne sent plus rien, ni les bobos ni les câlins. Il est mort, c'est tout."
De double page en double page, le texte répond aux inquiétudes que tous les enfants peuvent avoir, en posant des mots simples sur ce qui se passe : la tristesse, le deuil, la peur de mourir, la peur que ses parents meurent... Sans dramatisation, ni dans les mots ni dans les images, ce livre est un outil indispensable pour accompagner les questionnements des enfants.
Une voiture approche et le temps semble s'arrêter dans la petite ville de Foldnes, en Norvège. Nous sommes le 29 juillet 2011, une semaine après le massacre perpétré par Anders Breivik sur l'île d'Utøya où soixante-neuf personnes, des jeunes pour la plupart, furent abattues. Sella observe ses voisins dans le véhicule : la mère au volant, le père à côté, les deux garçons à l'arrière et une place restée vide. Ils rentrent chez eux sans leur fille, leur sœur, assassinée au cours de l'attaque.Sella et son mari vivent depuis longtemps près de cette famille qu'ils ne connaissent pas. Pourtant, eux aussi ont perdu un enfant il y a plusieurs années. Leur fils adoptif, d'origine philippine, était parti à dix-huit ans sur les traces de ses parents biologiques. Il ne rentra pas. Dévastée par cette disparition, Sella aimerait aujourd'hui être présente pour ses voisins, mais peut-on être solidaire de la douleur de l'autre ?