Au cours d'une saison d'estive, les attaques répétées d'une ourse ravivent les tensions dans une vallée pyrénéenne. Tentant de s'abstraire des débats, Alma, une éthologue, et Gaspard, un berger, communient avec la montagne, mêlent leur existence à celles des bêtes. Sur ces terres où l'homme et l'animal sont intimement liés, l'histoire d'un jeune montreur d'ours parti faire fortune à New York, un siècle plus tôt, résonne tragiquement avec le présent.
Un essai illustré autour de la figure de l'ours, où sont abordés tous types de sujets nous permettant de mieux comprendre notre relation à notre “frère de la forêt”.
Dans sa forêt, Ours connaît tous les arbres, leurs soupirs, leurs couleurs et le chant du vent dans leurs branches. Il connaît les autres animaux et la rivière, toujours vivante. Ours connaît tout, mais il se sent seul. Nour, elle, a connu bien des forêts qu'elle a traversées en courant, en se cachant, en cherchant un abri sans répit. Toujours à fuir ou se tapir, la souris n'a pas d'ami. Jusqu'à ce jour où elle découvre un arbre tranquille au pied d'une rivière, ce jour où toute la forêt retient son souffle car Ours et Nour sont sur le point de se rencontrer. Et la solitude, sur le point de s'échapper.
Voici un petit ours, pas plus haut que trois pommes, et voici un moyen ours, et un grand ours. Petit Ours se réveille, toujours le premier, il boit le grand bol de lait, se coiffe avec le grand peigne et enfile le grand bonnet. Grand Ours se réveille et s’étonne du désordre. Moyen Ours s’inquiète : « Où est notre petit ours ? » Sous la petite chaise, dans la moyenne armoire, dans le grand vase ?
Tous ceux qui se sont intéressés, de près ou de loin, à la vie mystérieuse de l'ours sont finalement tombés d'accord sur les possibilités de l'observer. Ils sont légion celles et ceux qui, par crainte ou par passion, l'ont traqué des vies entières sans jamais le voir. Au risque d'attendre sans succès aux heures crépusculaires, Rémi Huot se doit tout de même d'essayer. Désireux de rencontrer la bête à l'état à sauvage, il part à l'est de l'Europe, marcher à rebours des grands chemins et des lieux communs, dans un pays perdu. Se mettre à la recherche de l'ours, c'est d'abord vivre un morceau de solitude dans les bois et se plier à l'exigence de la marche. C'est prendre les heures d'attente comme autant de chances de ne faire plus qu'un avec l'espace naturel et se dire que la quête se vaut bien à elle seule.
Je suis né en hiver, à l'abri dans ma tanière. Bien au chaud contre ma maman, j'ai somnolé jusqu'au printemps... Une belle histoire pour expliquer l'hivernation des ours aux enfants.
Jean-Kevin veut faire ce qu'aucun ours n'a fait avant lui : chanter pour enchanter la forêt. Poussé par son amour de la musique et son désir d'indépendance, il travaille dur avec Pline l'oiseau, son professeur. Jusqu'à ce que sa voix s'envole par-dessus les cimes.
Fascinés par la couleur bleu nuit de sa peau, les hommes du village pourchassent l'Ourse bleue qui reste cachée à l'abri dans la forêt. Mais un jour, en entendant les pleurs d'un bébé, l'Ourse bleue sort au risque de se faire tuer. Malgré leurs peurs mutuelles, les hommes et l'Ourse, après ce geste courageux, parviendront à vivre ensemble.
Ils gigotent, font du bruit, lui sautent dessus… Monsieur Ours n'en peut plus ! Comment va-t-il faire comprendre à tous ces lapins envahissants qu'il a parfois besoin d'être seul pour lire et écouter de la musique, tranquillement, sur son banc ?
M. Ours vivait tout seul, au milieu de nulle part, et il adorait ça. Imaginez donc sa colère quand une famille de lapins construisit sa maison juste à côté de la sienne !
Ce matin-là, dans sa forêt, l'Ours découvre une chose étrange... Il s'en approche et pose sa grosse patte dessus. VLOOOONK ! Terrifié, l'Ours s'enfuit. Mais le lendemain, il revient. Et jour après jour, mois après mois, il apprivoise cette chose étrange et il en tire des sons enchantés. Tous les ours de la forêt viennent l'écouter. Et puis un soir arrivent deux nouveaux spectateurs : une petite fille et son papa. Stupéfaits, ils découvrent cet ours pianiste au milieu de la forêt et lui proposent de l'emmener en ville. L'Ours accepte de partir à l'aventure !
Ce matin-là, dans La Grande Forêt, la fourmi ouvrit mollement un œil, puis sursauta d'épouvante en s'apercevant qu'elle était totalement seule dans la fourmilière. De tous les mardis du monde, la Fourmi n'en avait connu aucun de solitude, jamais encore elle n'avait oublié de se réveiller. Elle sortit donc à toutes jambes pour arriver à temps au rassemblement général, mais ce qu'elle ne vit pas, derrière la brume de ce matin opaque, c'est l'énorme masse brune qui venait de la percuter de plein fouet... La liberté de sortir du rang, la culpabilité qui en découle, le courage, la peur et l'amitié émancipatrice, sont les ressorts de cette magnifique histoire.