Diane, qui a atteint un âge qu'on préfère taire, se rend dans une boutique de pompes funèbres pour acheter une concession et se retrouve avec un emplacement prévu pour “deux” cercueils... La voilà qui recherche parmi les hommes qui l'ont aimée celui qui serait prêt à devenir son compagnon du grand sommeil. Un roman aussi grave que fantasque, qui mêle la vie et la mort, l'amour et la solitude, l'émerveillement et le chagrin.
Perséphone a rencontré la mort l'année de ses douze ans, un jeudi, à 23h52. C'était le jour de la veillée funèbre de son voisin, Victor Columbaria. Elle ne fera vraiment sa connaissance qu'après sa mort lorsqu'elle se retrouvera nez-à-nez avec son fantôme, quelque peu désemparé. Charles et Théophile, collecteurs de soupirs, ont deux jours de retard... Il y a une vie après la mort et le dernier soupir est le prix pour y accéder.
S'il n'est pas collecté, le défunt sera condamné à l'errance... Aussi, Perséphone n'hésite pas à franchir la porte du monde d'après la mort pour partir à la recherche du dernier soupir de Victor... Mais pourquoi peut-elle voir les morts ? Et pourra-t-elle revenir dans le monde des vivants ? ...
Tous les humains ont peur de la mort. Assister à la disparition d'un proche est un moment difficile. On redoute aussi sa propre mort car nous ignorons ce qui se passe à ce moment-là et après. Mais la mort reste une partie de la vie. Dans de très nombreuses cultures, elle n'est qu'une étape vers autre chose. Et elle est parfois célébrée par de grandes fêtes qui permettent aux proches de se souvenir de la personne disparue tout en l'accompagnant vers l'au-delà.
Toutes les civilisations possèdent leurs rites mortuaires et leur jour des morts. Certains croient que les morts restent présents sous forme de spectres ou de fantômes, d'autres qu'ils reviennent à certaines occasions. D'autres enfin qu'ils peuvent se réincarner dans des animaux ou des objets... Un livre qui remonte le temps et fait le tour du monde pour permettre au lecteur de découvrir la façon dont les humains ont essayé d'apprivoiser la mort et de la rendre plus douce.
Trois enfants, Alice, Rachel et Amin, jouent avec un escargot sur une aire de jeu. Quand Alice écrase malencontreusement l'animal, les trois amis décident de l'enterrer. Mais Alice étant catholique, Rachel juive et Amin musulman, chacun a sa manière de rendre hommage aux défunts.
Emma se pose VRAIMENT beaucoup de questions sur la mort, au moment où elle découvre que le chat de Jules a croqué une mésange. Heureusement, son ami en connaît un rayon sur le sujet. Aidé de son carnet d'images, il explique et rassure son amoureuse de l'école : ils ont toute la vie devant eux.
Une bande dessinée vive et colorée pour parler d'un sujet délicat : la mort.
Quand le petit garçon a perdu sa chienne Dolly, il n'a pas vraiment réagi. Il faut dire qu'il est solide comme un roc, un vrai chevalier ! Pourtant, à la vue de la balle qu'il lui lançait, ou de sa laisse, son armure tombe et son cœur s'attendrit.
Babino, le chien de Némo, vient de se faire écraser par une voiture. C'était son meilleur ami, il était de toutes les aventures et de toutes les confidences. Avec ses copains, tous très malheureux de sa disparition, ils décident d'organiser un enterrement digne de Babino. Mais rien ne va se passer comme prévu...
Un petit garçon pense beaucoup à son papa. Il l'attend. Puis arrive un oiseau... Une très belle histoire sur l'absence, l'attachement et les pouvoirs de l'amitié.
"Pourquoi tu pleures, maman ? Patou, pourquoi il est mort ?" Les questions innocentes et concrètes d'un petit enfant qui essaie de comprendre la mort, les émotions qu'il ressent et celles de son entourage.
Le papi d'Alice vient de mourir, et Alice se pose mille questions : souffre-t-il ? A-t-il faim ? soif ? froid ? S'ennuie-t-il ? Son papa la rassure : "Le corps de Papi ne sent plus rien, ni les bobos ni les câlins. Il est mort, c'est tout."
De double page en double page, le texte répond aux inquiétudes que tous les enfants peuvent avoir, en posant des mots simples sur ce qui se passe : la tristesse, le deuil, la peur de mourir, la peur que ses parents meurent... Sans dramatisation, ni dans les mots ni dans les images, ce livre est un outil indispensable pour accompagner les questionnements des enfants.
Des réponses aux questions que se posent les enfants sur la vie et la mort : pourquoi meurt-on ? Pourquoi est-ce grave de tuer ? Où va-t-on lorsqu'on meurt ?
Robert, le petit poisson rouge, mène une existence paisible. La seule chose qu’il désire, c’est de l’eau, seulement de l’eau ! Mais un jour, un mouvement brusque met un terme à cette vie, Robert gît à terre, sans eau, un peu trop longtemps… Une histoire douce et subtile pour appréhender la perte d’un animal familier.
Si la mort est un grand thème de la philosophie, la mort des autres l'est beaucoup moins. L'écrivain Philippe Forest, dont toute l’œuvre est construite autour de la perte de sa petite fille, et le philosophe Vincent Delecroix, spécialiste de Kierkegaard, remettent le deuil au cœur de l'existence humaine. Leur conversation part d'une colère commune contre l'expression galvaudée "faire son deuil". Interrogeant la philosophie, la religion, la littérature, ils donnent, non des remèdes, mais des ressources pour penser "ce qui est perdu". Dans ce beau dialogue, il s'agit au fond de se confronter à "l'impossible réel" et, tel ce personnage de Faulkner, "entre le chagrin et le néant", de préférer le chagrin.
Yuki Higashimoto est la plus heureuse des femmes : un mari aimant, Naoki, ainsi qu’un adorable garçon de cinq ans, Shu, la comblent de bonheur. Mais la sortie de route de la voiture qui les ramène d’un innocent pique-nique va sonner de manière cruelle et irrémédiable la fin de cette existence paisible… Le petit Shu ne survit pas à la violence du choc, et Naoki est plongé dans un coma végétatif. Pour Yuki, un long combat commence : comment reconstruire sa vie et préserver un lien avec un mari qui est présent sans l’être ?